vendredi 29 mars 2013

Remember when we used to play....


I was five and he was six
We rode on horses made of sticks
He wore black and I wore white
He would always win the fight

Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down.

Seasons came and changed the time
When I grew up, I called him mine
He would always laugh and say
"Remember when we used to play?"

Bang bang, I shot you down
Bang bang, you hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, I used to shoot you down.

Music played and people sang
Just for me the church bells rang.

Now he's gone, I don't know why
And 'till this day, sometimes I cry
He didn't even say goodbye
He didn't take the time to lie.

Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down

dimanche 24 mars 2013

Alan Seeger - J'ai un rendez-vous avec la mort.


J'ai un rendez-vous avec la Mort
Sur quelque barricade âprement disputée,
Quand le printemps revient avec son ombre frémissante
Et quand l'air est rempli des fleurs du pommier.


J'ai un rendez-vous avec la Mort
Quand le printemps ramène les beaux jours bleus.
Il se peut qu'elle prenne ma main
Et me conduise dans son pays ténébreux
Et ferme mes yeux et éteigne mon souffle.
Il se peut qu'elle passe encore sans m'atteindre.


J'ai un rendez-vous avec la Mort
Sur quelque pente d'une colline battue par les balles
Quand le printemps reparaît cette année
Et qu'apparaissent les premières fleurs des prairies.


Dieu sait qu'il vaudrait mieux être au profond
Des oreillers de soie et de duvet parfumé
Où l'Amour palpite dans le plus délicieux sommeil,
Pouls contre pouls et souffle contre souffle,
Où les réveils apaisés sont doux.


Mais j'ai un rendez-vous avec la Mort
À minuit, dans quelque ville en flammes,
Quand le printemps d'un pas léger revient vers le nord
Et je suis fidèle à ma parole :
Je ne manquerai pas à ce rendez-vous-là.


 

jeudi 21 mars 2013

I’ve run all the darkest races



L’amour, puisqu’il en est toujours question… Les hommes, puisque c’est eux qui en sont responsables en ce qui me concerne. 

Les hommes et puis… Un homme. Celui qui rode sans cesse dans les pensées. Celui qu’on rencontre, au détour d’un instant. Instant qui se révèle être magique, d’une banalité qui subjugue les souvenirs…

Les souvenirs… ceux qui sont magnifiés sans réelle raison si on regarde tout ça d’un œil objectif. Ceux qui sont flous et pourtant ceux auxquels on se réfère, encore et toujours. 

Combien avons-nous d’hommes dans notre vie ? Je ne parle pas de ceux qu’on rencontre au hasard des soirées, qui nous plaisent sur l’instant, on ne sait d’ailleurs pas toujours franchement pourquoi le lendemain, au réveil. L’alcool et le discernement… 

Je parle des quelques rares qui nous provoquent des nœuds dans les intestins, un trou à la place du cœur, une gerbe perpétuelle comme seul appétit… Ceux qui provoquent l’euphorie, ceux qui déclenchent une envie irrésistible de sexe, qui nous excite juste par le regard, sous lesquelles la moindre caresse se transforme en un feu d’artifice d’orgasmes, de plaisir charnel, envie d’être chienne, louve, esclave et maitresse…. Tout à la fois… 

Devant ces hommes là, on se transforme en flaque débile et idiote… On fouharre graaaave ! Toujours… Enfin je dis « on », « on » est un con… Je me transforme en flaque…. 

Voilà, je l’ai rencontré. Au détour de la rue du hasard… Il me manque encore, toujours, inexplicablement, sans l’avoir cherché… 

Je souffre de son absence, de son silence, de son manque d’intérêt. La raison lutte, sans arrêt. Le cœur a abandonné depuis bien longtemps et il continue sa chute, lamentable, irrémédiable. 

The Rapture - Miss you.



Traduction :


Jamais pensé que tu me manquerais
Mais, oh, comme tu me manques
Toujours pensé que je pourrais t’oublier
Mais je ne peux pas t’oublier

Quand je vois ton visage
Ça me déchire à l’intérieur
Je veux courir, je veux  secouer ce sentiment
Ce sentiment que j’ai pour toi

Pourquoi ne pas me laisser partir ?
Qu’est-ce que je t’ai fait ?
Pourquoi ne me laisses-tu pas savoir ?
Qu’est-ce que je t’ai fait ?

Rêves brisée, visages défoncés
J’ai couru la plus sombre des courses
Sors de moi, respecte ce que je dis
Sors de moi, tu me détruis tous les jours

Oh, comme tu me manques
Tu me manques là

Toujours pensé que je pouvais te larguer
Mais, oh, je ne peux pas te larguer
Tu sais que j’adore toujours dormir
Maintenant je ne fais que chialer

Oh, comme je me réveille effrayé
Mon souffle quand tu m’as quitté
S’enroule et se noue
Les ténèbres s’effondrent sur moi

Pourquoi ne pas me laisser partir ?
Qu’est-ce que je t’ai fait ?
Pourquoi ne me laisses-tu pas savoir ?
Qu’est-ce que je t’ai fait ?

Rêves brisée, visages défoncés
J’ai couru la plus sombre des courses
Sors de moi, respecte ce que je dis
Sors de moi, tu me détruis tous les jours

Oh, comme tu me manques
Tu me manques là

Toujours pensé que je pourrais te tuer
Mais, oh, je ne peux pas vous tuer
Toujours pensé que je pourrais t’oublier
Mais je ne peux pas t'oublier

Quand y’aura-t-il un rayon de soleil ?
Quitter cette haine que j’ai pour moi
Je dois laisser partir ce sentiment
Poison j'ai pour vous.